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Shanghai, la plus grande ville de Chine avec 26 millions d'habitants, est en confinement depuis hier en raison d'une augmentation rapide du nombre de cas de coronavirus. C'est la première fois depuis le début de la pandémie que Shanghai est en confinement. La Chine a mis en place une politique de tolérance zéro depuis deux ans, mais la capitale économique avait jusqu'à présent une approche alternative.
La Chine est confrontée à la plus grande épidémie de corona depuis Wuhan en 2020. Il y a deux ans, le pays a réussi à maîtriser l'épidémie. Elle l'a fait en fermant immédiatement les zones où le virus a été détecté par des mesures de confinement et en procédant à des tests en masse, selon la VRT NWS.
Mais cette politique stricte du zéro-covid est mise à l'épreuve par le variant omicron, plus contagieux mais moins pathogène. Ces dernières semaines, des dizaines de millions de personnes se sont déjà enfermées dans diverses régions du pays. Au début du mois, ce fut le cas pour la ville de Shenzhen, un centre informatique et donc plus ou moins l'équivalent chinois de la Silicon Valley américaine.
Cette approche stricte commence à susciter davantage de répulsion chez les citoyens et, de plus, elle risque d'avoir des conséquences importantes pour l'économie chinoise, qui a revu à la baisse ses prévisions de croissance. La semaine dernière, Zhang Wenhong, chef du centre des maladies infectieuses, a appelé le gouvernement à ne pas perdre de vue l'économie dans la lutte contre le coronavirus.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
