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Les patients atteints de cancer présentent un risque élevé de thromboembolie veineuse, et les événements thromboemboliques liés au cancer sont devenus la deuxième cause de décès chez les patients sous chimiothérapie.
Des chercheurs travaillant avec la Sbarro Health Research Organization (SHRO) sous la direction du professeur Antonio Giordano, ont récemment analysé toutes les données expérimentales disponibles sur les effets anti-inflammatoires et anticancéreux des traitements anticoagulants les plus couramment utilisés chez les patients atteints de tumeurs malignes.
Les auteurs ont conclu que les effets pléiotropes des anticoagulants présentent un intérêt significatif et doivent être pris en compte au même titre que les interactions médicamenteuses et l'équilibre bénéfice/risque des médicaments.
« Des efforts continus doivent être déployés pour coordonner l'éducation et la formation médicales et pour promouvoir la recherche clinique en cardio-oncologie », déclare Giordano. « Les soins cardio-oncologiques étant un domaine en pleine expansion, il est nécessaire de mettre en place des programmes d'études appropriés pour former les cardiologues aux soins cardio-cancéreux »
« Avant de commencer le traitement anticoagulant, une évaluation cardio-oncologique minutieuse est nécessaire », a déclaré le professeur Vincenzo Russo, co-auteur, « car les patients atteints de tumeurs malignes gastro-intestinales et génito-urinaires présentent un risque accru d'hémorragie majeure. Une approche centrée sur le patient, basée sur les caractéristiques cliniques et l'évaluation des biomarqueurs, pourrait aider les cliniciens à choisir la stratégie d'anticoagulation optimale chez les patients atteints de tumeurs malignes. »
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L’équipe de rédaction Tempo Today
