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Selon une étude présentée à l'ACC, les personnes recevant une chimiothérapie à base d'anthracyclines pour un lymphome et qui ont pris de l'atorvastatine pendant un an étaient beaucoup moins susceptibles de présenter des signes de dysfonctionnement cardiaque.
Les lésions cardiaques sont un effet secondaire relativement courant du traitement par anthracycline et peuvent entraîner un dysfonctionnement cardiaque, puis une insuffisance cardiaque. Selon les chercheurs, les résultats de l'essai suggèrent que les statines peuvent contribuer à atténuer les effets de ces lésions cardiaques, en particulier chez les personnes qui présentent un risque élevé de problèmes cardiaques en raison de leur âge avancé, d'un indice de masse corporelle plus élevé ou de la prise de doses plus importantes d'anthracyclines.
Pour l’essai STOP-CA, les chercheurs ont recruté 300 patients atteints de lymphome et traités par des anthracyclines à une dose médiane de 300 mg/m2. La moitié d'entre eux ont été assignés à prendre 40 mg d'atorvastatine et l'autre moitié à prendre un placebo quotidiennement, en commençant avant leur première dose d'anthracyclines et en continuant pendant un an. Au total, 286 patients ont terminé l'étude
Le critère d'évaluation primaire était la proportion de patients dont la FEVG avait diminué de 10% ou plus entre le début de l'étude et l'année suivante. Ce degré de réduction n'a été observé que chez 9% des patients prenant de l'atorvastatine, alors que les patients prenant un placebo étaient presque trois fois plus susceptibles (22%) de présenter ce niveau de diminution de la FEVG.
Les résultats n'ont montré aucune différence significative dans les taux d'effets indésirables tels que les douleurs musculaires ou l'insuffisance rénale.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
