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"Honnêtement : personne ne sait exactement ce qui nous attend dans les prochaines semaines", déclare Frank Vermassen, médecin-chef de l'UZ Gent dans De Morgen. "Ce n'est pas la première fois, dans cette pandémie, que les hôpitaux observent la hausse des chiffres en retenant leur souffle".
"Cela peut vraiment aller dans les deux sens. Nous constatons en effet que la différence entre les infections et les hospitalisations est plus importante, mais nous constatons également que les hospitalisations commencent à augmenter. De plus, si le nombre d'infections monte vraiment en flèche ici, il y aura un grand nombre d'hospitalisations à suivre."
Pour la première fois peut-être dans cette pandémie, les unités de soins intensifs ne seront pas le goulot d'étranglement, mais plutôt les autres services hospitaliers. Ils peuvent être mis sous pression par le grand nombre de patients, mais aussi parce que beaucoup de membres du personnel peuvent être infectés. Si les taux d'infection battent des records dans l'ensemble de la population, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas pour notre personnel. Nous l'avons également vu avec la quatrième vague. Heureusement, nous venons tous de recevoir un rappel."
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L’équipe de rédaction Tempo Today
