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Le professeur de médecine générale Dirk Devroey (VUB) voit les choses en noir. Pour la troisième semaine consécutive, il estime que les mesures du Comité de concertation ne sont pas assez ambitieuses.
"Je crains que nous soyons le pays qui souffrira le plus longtemps de cette quatrième vague", déclare sans détour M. Devroey. "En fait, les mesures prises restent des demi-mesures", estime M. Devroey. "Les soins de santé, tant dans le secteur primaire que secondaire, craquent, mais les moyens qui fonctionnent ne sont pas encore utilisées."
Par exemple, il aurait été préférable que les écoles ferment immédiatement au lieu de l'option choisie : des vacances de Noël prolongées. "Les gens oublient que le virus a ensuite le champ libre pendant deux semaines supplémentaires. Nous allons mettre des masques aux jeunes enfants, mais nous savons que ceux-ci ne conviennent pas très bien aux enfants et ne sont pas très efficaces", explique M. Devroey.
"Je comprends la position de l'Éducation qui veut garder les écoles ouvertes pour les tests et les examens et boucler le premier semestre, mais je comprends aussi qu'il est plus facile de reporter les soins que de reporter les examens", poursuit-il.
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