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Selon une étude de l’UCLouvain, 1 personne sur 10 est fortement impactée psychologiquement par l’urgence climatique, via des troubles du sommeil, de la dépression ou des pleurs.
Les changements climatiques ont un impact sur notre bien-être psychologique, cela a déjà été démontré dans de nombreuses recherches. Exemple ? Des inondations, feux de forêt ou ouragans peuvent susciter des stress post-traumatiques, dépressions ou addictions chez les personnes touchées par ces phénomènes climatiques extrêmes. De même, l’impact de la sécheresse sur la santé mentale a déjà été prouvé, notamment chez les agriculteur·trices.
Ces stress ressentis face aux changements climatiques ont un nom : l’éco-anxiété. Soit l’appréhension et les inquiétudes quant à l'étendue potentielle des impacts du changement climatique et à l'incertitude de leur nature spécifique, de leur calendrier et de leur localisation précise. Cette éco-anxiété s’observe même chez les personnes qui n'ont pas personnellement fait l'expérience d'un impact plus direct du changement climatique.
Des scientifiques de l’UCLouvain (Alexandre Heeren, épaulé par Camille Mouguima Daouda et Alba Contreras) ont lancé une vaste étude sur le sujet, histoire de mieux comprendre ce phénomène nouveau, encore peu étudié. L’objectif ? Déterminer l’ampleur de l’éco-anxiété au sein de la population, ainsi que les mécanismes psychologiques associés. Et l’impact de ce stress sur la capacité de la population à agir et à s’adapter face aux changements climatiques.
Dans cette première phase de l’étude, 2 080 participant·es francophones, issu·es de huit pays d’Europe (dont la Belgique) et d’Afrique ont répondu à une enquête en ligne. Parmi les résultats clés, les scientifiques UCLouvain pointent :
L’équipe de rédaction Tempo Today