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Un traitement efficace des symptômes des voies urinaires inférieures (LUTS) chez les hommes âgés de 50 ans ou plus est associé à un risque plus faible de décès au cours des années suivantes, selon une étude publiée dans le numéro d'octobre de The Journal of Urology.
« Nous avons constaté une diminution faible mais significative du risque de mortalité chez les hommes âgés ayant reçu des médicaments pour le traitement des LUTS », a commenté l'auteur principal de l’étude, Blayne Welk. « Les résultats suggèrent que nous devrions peut-être considérer les symptômes urinaires différemment, peut-être en mettant l'accent sur un traitement plus précoce ».
Les chercheurs ont analysé les données de 3.046 hommes âgés de 50 ans ou plus, souffrant d'un trouble urinaire modéré à sévère, ayant participé à l'essai Medical Treatment of Prostate Symptoms. Les participants ont été assignés de manière aléatoire à un traitement actif avec des médicaments contre les LUTS - la doxazosine, le finastéride, une combinaison des deux - ou à un traitement placebo inactif. Les données de suivi ont été utilisées pour évaluer la relation entre la réduction des symptômes urinaires et le risque de décès après une moyenne de six ans. La gravité a été évaluée à l'aide d'un score standard (l'AUA Symptom Score), qui évalue l'impact des symptômes du LUTS sur une échelle de 0 à 35. L'âge médian des patients était de 62 ans ; 117 hommes sont décédés au cours de la période de suivi de deux ans.
Selon les chercheurs, « L'amélioration des LUTS chez les hommes a été associée à une réduction du risque de décès ». Pour chaque réduction d'un point du score des symptômes, la probabilité relative (rapport de risque) de décès a diminué de 4 %. Des réductions plus importantes des symptômes étaient liées à des réductions plus importantes du risque de décès : le rapport de risque diminuait de 12 % avec une réduction de trois points du score des symptômes et de 35 % avec une réduction de 10 points des LUTS.
Les hommes assignés aux trois groupes de traitement actif ont connu des réductions significatives du risque de mortalité, mais pas le groupe placebo. Les résultats ont été confirmés par diverses analyses. La réduction de certains types de symptômes (p.ex., symptômes mictionnels) a été associée à des réductions similaires de la mortalité.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
