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Chirurgie de perte de poids : impact chez les patients souffrant d'obésité et d'insuffisance rénale

Selon une nouvelle étude de la Mayo Clinic, la sleeve gastrique par laparoscopie favorise une perte de poids relativement rapide, réduit les problèmes de santé liés à l'obésité et améliore l'éligibilité à une transplantation rénale pour les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique à un stade avancé et d'obésité.

Les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique avancée et d'obésité sévère ne sont souvent pas pris en considération pour une transplantation rénale, mais selon une étude, la sleeve gastrectomie peut améliorer la situation des patients à haut risque répondant aux critères de transplantation. Les résultats montrent également que la procédure chirurgicale de perte de poids réduit les risques cardiovasculaires, y compris le diabète et l'hypertension.

« Dans des recherches antérieures, nous avons constaté que les approches conservatrices de perte de poids ne permettaient pas d'obtenir une perte de poids significative chez les patients souffrant d'une maladie rénale chronique avancée », a déclaré Aleksandra Kukla, premier auteur de l'étude. « Ces nouveaux résultats soutiennent la valeur de la gastrectomie chirurgicale pour les patients souffrant d'insuffisance rénale chronique avancée, afin d'améliorer la santé générale et l'accès à la transplantation rénale ».

L'étude rétrospective a porté sur 104 patients atteints d'insuffisance rénale chronique avancée et d'obésité qui ont été traités à la Mayo Clinic entre 2020 et 2023. Cinquante-quatre d'entre eux ont subi une sleeve gastrique par laparoscopie, et 50 patients ont opté pour une approche non chirurgicale de perte de poids.

La sleeve gastrique par laparoscopie a permis de réduire le délai d'inscription des patients sur les listes d'attente pour une transplantation rénale. Elle a également amélioré la probabilité de recevoir une greffe, puisque 37 % des patients ayant subi une intervention chirurgicale ont reçu une greffe endéans les 18 mois, contre 10 % dans la cohorte non chirurgicale.

Le risque de complications postopératoires était faible, et le taux d'hospitalisations et d'infections chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale était comparable à celui de la cohorte non chirurgicale.

D'autres recherches sont nécessaires pour déterminer le moment optimal de l'opération pour les candidats à une transplantation rénale, ajoute le Dr Diwan.

Référence : pour en savoir plus, cliquez ici.

 

L’équipe de rédaction Tempo Today

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