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Selon les CDC américains, l'accès réduit aux traitements de l'infertilité au début de la pandémie pourrait avoir contribué à une baisse des naissances de jumeaux.
Le nombre de naissances de jumeaux a chuté de 7% entre 2019 et 2020 - de 120 291 à 112 437 - contre une baisse moyenne de 2% par an entre 2014 et 2019.
Le taux de naissances gémellaires a chuté de 3% entre 2019 et 2020, passant de 32,1 à 31,1 pour 1 000 naissances, contre une baisse annuelle moyenne de 1% de 2014 à 2019.
Les baisses les plus importantes ont été enregistrées en novembre et décembre 2020 et en janvier 2021, lorsque les taux de naissances de jumeaux ont respectivement chuté de 10 %, 14 % et 7 % par rapport à l'année précédente.
« Le moment des baisses mensuelles à la fin de 2020 et au début de 2021 coïncide avec une période où la pandémie de coronavirus a commencé et où (les experts) ont recommandé aux professionnels de la médecine reproductive de limiter temporairement les traitements contre l'infertilité », ont écrit Isabelle Horon et Joyce Martin dans leur rapport.
Dans l'ensemble, les naissances de jumeaux n'ont pas augmenté de manière significative en 2021 par rapport à 2020, bien que le taux ait commencé à augmenter vers la fin de l'année.
La plus forte baisse des naissances de jumeaux a été observée chez les femmes de plus de 40 ans, le groupe le plus susceptible de recourir à un traitement contre l'infertilité.
Au début de la pandémie, le nombre de bébés nés prématurément, ou avec un poids dangereusement bas, était plus faible que d'habitude, ont noté les chercheurs. Les jumeaux présentant un risque plus élevé pour ces résultats, « le déclin des naissances de jumeaux peut avoir contribué, en partie, à la réduction des accouchements prématurés et de faible poids à la naissance ... entre 2019 et 2020 », ont-ils déclaré.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
