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Des niveaux de luminosité plus élevés peuvent améliorer les performances cognitives

Selon une nouvelle étude, l'exposition à des niveaux élevés de lumière peut aider les gens à se sentir plus éveillés et à augmenter leurs performances cognitives.

Selon une nouvelle étude, l'exposition à des niveaux élevés de lumière peut aider les gens à se sentir plus éveillés et à augmenter leurs performances cognitives, probablement en influençant l'activité de certaines parties d'une région du cerveau appelée l'hypothalamus.

L'étude est publiée aujourd'hui dans eLife et revêt une importance fondamentale et représentent une avancée clé dans notre compréhension de la manière dont les différents niveaux de lumière affectent le comportement humain. Ces résultats pourraient servir de base à divers traitements de luminothérapie visant à améliorer la qualité du sommeil et l'état affectif d'une personne, et à l'aider à se sentir plus éveillée et à mieux accomplir ses tâches tout au long de la journée.

Les effets biologiques de l'exposition à la lumière ont été bien documentés ces dernières années. Il a été démontré qu'un niveau d'éclairement plus élevé stimule la vigilance et les performances cognitives. Ces effets dépendent principalement d'une sous-classe de cellules sensibles à la lumière dans la rétine, appelées ipRCG. Ces cellules se dirigent vers de nombreuses zones du cerveau, mais les projections sont plus denses dans l'hypothalamus, qui est généralement associé à la régulation des rythmes circadiens, du sommeil et de la vigilance, ainsi qu'aux fonctions cognitives. Cependant, les connaissances sur les circuits cérébraux qui sous-tendent les effets biologiques de la lumière proviennent presque exclusivement d'études menées sur des animaux.

"Il est difficile de transposer à l'homme les découvertes sur la manière dont l'exposition à la lumière affecte le cerveau dans les modèles animaux, car la maturation plus tardive du cortex chez l'homme permet un traitement cognitif beaucoup plus complexe", explique l'auteur principal, Islay Campbell, ancienne doctorante au GIGA, aujourd'hui titulaire d'un doctorat. "En particulier, la question de savoir si les noyaux de l'hypothalamus contribuent à l'impact stimulant de la lumière sur la cognition n'est pas établie".

Pour mieux comprendre l'impact de la lumière sur la cognition humaine, Islay Campbell et ses collègues ont recruté 26 jeunes adultes en bonne santé pour participer à leur étude. Ils ont demandé à chaque participant de réaliser deux tâches cognitives auditives : une tâche exécutive modifiée à partir de la "tâche n-back", dans laquelle les participants devaient déterminer si leur actuel était identique à celui qu'ils avaient entendu deux fois plus tôt, ou s'il contenait la lettre "K" ; et une tâche émotionnelle, dans laquelle les participants devaient identifier le genre d'une voix prononcée soit sur un ton neutre, soit sur un ton colérique. Chaque tâche a été réalisée alors que les individus étaient alternativement placés dans l'obscurité ou exposés à de courtes périodes de lumière selon quatre niveaux d'éclairement. L'équipe a utilisé une technique appelée imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à 7 teslas, qui offre une résolution et un rapport signal/bruit plus élevés que l'IRM standard à 3 teslas, pour évaluer l'impact des différents niveaux d'éclairage sur l'activité de l'hypothalamus pendant les tâches.

En lire

https://www.giga.uliege.be/cms/c_12598906/fr/des-niveaux-de-luminosite-plus-eleves-peuvent-ameliorer-les-performances-cognitives

 

L’équipe de rédaction Tempo Today

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