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Des questions sont soulevées quant au plan d'urgence qui entrerait en vigueur si le nombre d'admissions à l'hôpital venait à exploser. Selon le médecin des soins intensifs Geert Meyfroidt, lorsque des choix doivent être faits sur qui a droit à un lit d'hôpital, ce n'est pas aux soins de santé de les faire, mais cela doit être décidé politiquement.
"Jusqu'à présent, nous avons toujours pu faire des choix sur le plan scientifique ou médical, comme nous le faisions avant la crise corona", déclare le Dr Geert Meyfroidt, intensiviste, sur VRT NWS. Il estime qu'il est normal de tenir compte de l'état de santé de la personne. Mais que faire s'il y a trop de patients ? Et qu'il n'y a de lits ? "Si des choix éthiques doivent être faits pour déterminer qui obtient un lit et qui n'en obtient pas, ce n'est pas aux médecins de faire ce choix. C'est pourquoi je veux appeler à un débat politique, car il s'agit d'une question de société."
"Ces choix non médicaux portent alors, par exemple, sur l'âge, le statut vaccinal ou la profession", précise le Dr Meyfroidt. "Aux Pays-Bas, par exemple, ils ont décidé de donner la priorité aux personnes ayant une profession plus essentielle si on en arrive là. J'espère que l'on n'en arrivera pas là, mais en tant que médecins, nous ne pouvons et ne voulons pas décider nous-mêmes d'une telle chose."
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https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2022/01/11/geert-meyfroidt-ethische-beslissingen/
L’équipe de rédaction Tempo Today
