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Chez les femmes enceintes, l'exposition à la pollution atmosphérique liée à la circulation est associée à de graves complications néonatales, selon une étude qui a comparé les dossiers de plus de 60 000 naissances avec les données de surveillance de l'air.
Les chercheurs ont constaté que les patientes enceintes vivant en zone urbaine présentant des niveaux élevés de dioxyde d'azote - l'un des principaux composants des gaz d'échappement des automobiles et des camions - présentaient des taux plus élevés d'accouchement prématuré, y compris d'accouchement spontané extrêmement prématuré (né avant la 28e semaine). En outre, le nombre d'admissions en unité de soins intensifs néonatals, de problèmes respiratoires chez les nourrissons et d'autres conséquences négatives ont augmenté.
« Ces résultats suggèrent que la pollution de l'air due à la circulation routière constitue une menace importante pour les femmes enceintes et pour la santé de leur enfant après l'accouchement », a déclaré le chercheur principal David B. Nelson.
« Il est difficile de dire quel niveau d'exposition au dioxyde d'azote est trop élevé, mais il est important de noter qu'un grand nombre des patientes de notre étude ont subi des impacts cliniques suite à une exposition à des niveaux de dioxyde d'azote qui se situaient dans les limites autorisées par l'EPA », a déclaré le Dr Nelson. « Les patientes enceintes vivant dans des zones urbaines à forte circulation peuvent avoir un emploi ou d'autres responsabilités qui les empêchent de minimiser leur exposition, et elles sont souvent déjà plus exposées à des résultats périnataux défavorables en raison des autres obstacles sociaux auxquels elles sont confrontées. Ces résultats soulignent une fois de plus l'impact que peut avoir l'environnement sur la santé maternelle et infantile ».
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L’équipe de rédaction Tempo Today
