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Après deux ans de pandémie, nous avons beaucoup appris sur les forces et les faiblesses de notre système de santé. Dès le début, l'absence de politique cohérente était douloureusement visible. C'est ce qu'écrivent Dirk Devroey (VUBrussel) et Roy Remmen (UAntwerpen), professeurs de médecine générale, dans De Morgen.
"Il s'est avéré difficile de prendre rapidement les bonnes décisions et nos prestataires de soins de santé étaient débordés. Les hôpitaux ont réduit leurs effectifs et les services d'urgence ont rationalisé leur travail. Les médecins généralistes sont passés à la télémédecine et ont créé des centres de triage et de dépistage. De nombreux soins médicaux ordinaires ont été reportés, avec des conséquences parfois désastreuses. Le bien-être mental des prestataires de soins de santé et de la population a reçu - et continue de recevoir - des coups durs. (...)”
"Une analyse de l'interaction des forces dans notre système de soins de santé est nécessaire. Sur la base de comparaisons internationales, nous apprenons que la Belgique dispose d'une offre particulièrement importante d'installations intra-muros. C'est une menace pour l'accessibilité financière des soins. La discussion sur l'endurance de notre système de santé se concentre encore principalement sur le secteur hospitalier. Nous pouvons apprendre des grandes différences avec les pays voisins sur la manière dont ils utilisent leurs maigres ressources dans cette crise. Une opportunité importante est de voir comment nous pouvons soutenir des soins primaires moins coûteux afin de garantir que les personnes soient soignées à domicile. Précisément pour soulager les soins hospitaliers coûteux."
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L’équipe de rédaction Tempo Today
L'hospitalocentrisme de notre système n'est plus à démontrer. Les modifications de la nomenclature INAMI, ces dernières années en sont une preuve féroce. Beaucoup d'actes parmi les plus simples ont été rayés de cette nomenclature pour les généralistes et spécialistes de base et donc ne sont plus remboursés si pratiqués par eux (aucune étude de compétence ne justifie ce choix pour les actes de base!!) . Ils sont remboursés uniquement si ils sont pratiqués dans des conditions hospitalières! Bravo pour les économies...