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Une étude portant sur 800 000 patients hospitalisés montre que les femmes, en particulier, tirent profit de la présence d'un médecin de sexe féminin.
De nouvelles recherches ont montré que les patients hospitalisés auraient moins de risques de mourir s'ils étaient soignés par une femme médecin.
L'étude portant sur 800 000 patients a également montré que les femmes étaient moins susceptibles d'être réadmises à l'hôpital dans les 30 jours suivant leur sortie de l'hôpital si elles étaient suivies par une femme médecin.
Bien que les patients bénéficient généralement d'un médecin de sexe féminin, la différence est plus marquée chez les femmes. Cela a conduit les scientifiques de l'UCLA à suggérer que cette différence pourrait être due au fait que les médecins hommes sous-estiment la gravité des maladies de leurs patientes.
Des recherches antérieures ont montré que les médecins hommes sous-estiment les niveaux de douleur, les symptômes gastro-intestinaux et cardiovasculaires et le risque d'accident vasculaire cérébral.
Le Dr Yusuke Tsugawa, auteur principal de l'étude et professeur associé à la David Geffen School of Medicine de l'UCLA, a déclaré : « Ces résultats indiquent que les médecins hommes et femmes pratiquent la médecine différemment et que ces différences ont un impact significatif sur l'état de santé des patients.
« Des recherches plus approfondies sur les mécanismes sous-jacents liant le sexe du médecin et les résultats pour les patients, et sur les raisons pour lesquelles le bénéfice du traitement par des femmes médecins est plus important pour les patientes, pourraient améliorer les résultats pour tous les patients ».
L'étude, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, a porté sur environ 458 100 femmes et 319 800 hommes. L'étude a révélé que les patientes étaient moins susceptibles d'être réadmises dans les 30 jours si elles avaient une femme médecin : 15,23 % des femmes ayant une femme médecin ont été réadmises, contre 16,71 % des femmes ayant un homme médecin.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
