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C'est ce qu'affirme Akiko Iwasaki, professeur d'immunologie à la faculté de médecine de Yale, dans The Guardian.
Selon les dernières estimations, plus de 65 millions de personnes dans le monde vivent avec une forme ou autre de covid pulmonaire, un chiffre effrayant qui ne fera qu'augmenter compte tenu du manque d'options thérapeutiques disponibles.
Akiko Iwasaki, professeur d'immunologie à la faculté de médecine de Yale, est l'un des scientifiques qui mènent la course pour élucider la complexité du covid pulmonaire. Il a été à l'origine de nombreuses avancées dans la recherche au cours de la pandémie.
"Le covid long est un terme général qui décrit probablement plusieurs maladies ayant des causes différentes. Nous n'avons toujours pas de réponses, mais certaines hypothèses deviennent plus probables et d'autres moins.
Je comprends pourquoi il a fallu mettre fin à l'état d'urgence, en raison de l'impact économique et d'autres facteurs. Mais en même temps, nous n'en avons pas fini avec le covid, loin de là. Le virus restera parmi nous et nous devons donc réfléchir à de futurs vaccins de rappel adaptés aux variants circulants, mais aussi à la possibilité de nouveaux variants qui contourneront davantage notre immunité existante.
Je comprends que les gens veuillent oublier la pandémie, mais le virus est toujours là, les gens sont infectés et il est possible qu'un covid pulmonaire se développe. Je continue à porter des masques et à suivre les mesures préventives autant que possible."
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L’équipe de rédaction Tempo Today
