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Pour la plupart des fumeurs, la première tentative d'arrêt du tabac est vouée à l'échec, mais une nouvelle étude a montré que les patients avaient plus de chances d'arrêter de fumer si leur régime de sevrage était modifié et les doses augmentées.
L'étude révèle que les fumeurs qui n'avaient pas réussi à arrêter de fumer avec la varénicline au cours de la première phase de l'essai avaient sept fois plus de chances d'arrêter de fumer à la fin de la deuxième phase, si les doses de varénicline avaient été augmentées. Environ deux fois plus de personnes ont réussi à arrêter en passant d’une thérapie de remplacement de la nicotine à la varénicline. A l’inverse, les chances de rester abstinent étaient pratiquement nulles chez les patients passés de la varénicline à une thérapie de remplacement de la nicotine et chez ceux qui sont restés sur les mêmes plans de traitement.
« Ces données indiquent que le fait de conserver le même médicament n'est pas efficace pour les fumeurs qui ne parviennent pas à arrêter de fumer au cours des six premières semaines de traitement », a déclaré le chercheur principal Paul Cinciripini. « Notre étude devrait encourager les médecins à suivre leurs patients au début de leur parcours de sevrage et, s'ils ont des difficultés, à essayer une nouvelle approche, telle que l'augmentation de la dose de médicament ».
Dans le cadre d'un essai plus vaste, les chercheurs testent plusieurs combinaisons de médicaments comme alternative pour les personnes qui ne parviennent pas à arrêter de fumer avec les doses initiales de varénicline ou de thérapie de remplacement de la nicotine.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
