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« Nous naissons pratiquement tous en bonne santé. L'idée étant de le rester en adoptant un mode de vie sain pour vivre le plus longtemps possible. Aussi évident qu'il puisse paraître, ce principe est en réalité tout à fait contraire au modèle économique de notre système de santé, qui vise à soigner au mieux le plus grand nombre de malades », explique le professeur Marc Noppen.
« Nous naissons pratiquement tous en bonne santé. L'idée étant de le rester en adoptant un mode de vie sain pour vivre le plus longtemps possible. Aussi évident qu'il puisse paraître, ce principe est en réalité tout à fait contraire au modèle économique de notre système de santé, qui vise à soigner au mieux le plus grand nombre de malades », explique le professeur Marc Noppen.
Le professeur Marc Noppen est CEO de l'UZ Brussel depuis 2006. Pneumologue, il a obtenu son doctorat à la VUB en 1996. Il a également suivi diverses formations complémentaires, notamment en pharmaco-économie et gestion hospitalière, et est professeur invité dans diverses institutions à l’étranger. En 2022, il a présidé le Conseil des Hôpitaux universitaires de Belgique.
« Environ la moitié des lits de notre hôpital sont occupés par des personnes qui n’en seraient pas là si elles avaient mené une vie plus saine. Il ne s'agit pas d'une incrimination à leur égard, mais d'une constatation. Nous prenons soin de ces personnes et leur prodiguons des traitements avec amour, mais si elles se retrouvent à l'hôpital, c'est en raison de leur comportement, du mode de vie qu'elles ont suivi sans réfléchir pendant des années, voire des décennies. La recherche scientifique nous enseigne que le tabagisme reste le principal facteur de risque, mais qu'un poids excessif, une mauvaise alimentation et un manque d'exercice physique contribuent aussi de manière significative à ce que j'appelle la ‘mortalité évitable’. »
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