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Une étude révèle que les femmes qui subissent une reconstruction mammaire autologue – soit avec les propres tissus de la patiente - sont plus satisfaites de leur poitrine au moment du suivi que celles qui subissent une reconstruction à l'aide d'implants.
L'étude a comparé les mesures de la qualité de vie (QoL) chez des femmes ayant choisi différentes options de reconstruction mammaire après une mastectomie pour un cancer du sein. L'analyse a porté sur 63 femmes ayant opté pour une reconstruction autologue, réalisée à l'aide d'un lambeau de la peau et des tissus sous-jacents de la patiente, et sur 75 femmes ayant opté pour une reconstruction par implants.
À l'aide du questionnaire validé BREAST-Q, les patientes ont évalué leur satisfaction à l'égard de leur poitrine et d'autres aspects de la qualité de vie avant l'opération, six semaines et six mois plus tard. Avant l'opération, les femmes du groupe autologue avaient des scores inférieurs pour toutes les mesures BREAST-Q. La satisfaction à l'égard des seins et de la poitrine était notamment moins élevée : 49 points en moyenne (sur une échelle de 0 à 100), contre 59 points pour les femmes ayant opté pour une reconstruction par implants.
Les femmes ayant opté pour une reconstruction autologue présentaient des taux plus élevés de complications graves : 27 % contre 12 %. Cela s'explique par le fait que ce type de reconstruction nécessite une intervention chirurgicale plus importante. En raison des différences de satisfaction préopératoire et de taux de complications, les chercheurs s'attendaient à ce que les femmes du groupe autologue aient des scores de qualité de vie inférieurs lors du suivi.
Cependant, les scores BREAST-Q ont révélé une autre histoire. Les femmes ayant subi une reconstruction autologue ont obtenu des scores plus élevés de satisfaction à l'égard de leurs seins à la fois à six semaines (moyenne de 62 contre 51) et à six mois (68 contre 57) après l’intervention. Les scores de satisfaction à l'égard des seins étaient plus élevés chez les femmes ayant subi une reconstruction immédiate et chez celles ayant subi une reconstruction en un temps.
Les scores de bien-être psychosocial et sexuel étaient également plus élevés dans le groupe « autologue ». La plupart des autres évaluations de la qualité de vie, y compris la satisfaction globale à l'égard des résultats, étaient similaires entre les groupes.
« Il est possible que les différences de scores préopératoires ne s'expliquent pas seulement par le moment de la reconstruction, mais qu'elles soient également liées au type de corps et à l'image corporelle perçue et à la satisfaction corporelle », ont écrit les coauteurs.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
