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Selon une nouvelle étude, les personnes âgées présentant des symptômes comportementaux graves tels que l'agitation, l'agressivité et la désinhibition, sont plus susceptibles de divorcer que celles présentant des symptômes moins graves.
La démence peut être difficile à vivre pour les couples mariés, et ce, pour de nombreuses raisons, notamment la charge des soins, la perte de l'intimité et les contraintes financières. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont analysé les données de 263 couples qui ont divorcé/se sont séparés au cours de leur période de suivi dans un centre dédié à la maladie d’Alzheimer, ainsi que sur 1 238 témoins appariés.
L'étude a montré que plus le score sur l'échelle d'évaluation clinique de la démence est élevé, plus la probabilité de divorce ou de séparation est faible. Cependant, la sévérité des symptômes comportementaux était positivement associée au divorce/à la séparation. Par conséquent, plus les symptômes comportementaux des personnes âgées augmentent, plus la probabilité de divorce ou de séparation augmente, tandis que les personnes atteintes de la démence la plus grave sont les moins susceptibles de divorcer ou de se séparer.
Les auteurs concluent que le traitement des symptômes comportementaux chez les personnes âgées peut aider non seulement les individus eux-mêmes, mais aussi leurs conjoints et leurs familles.
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L’équipe de rédaction Tempo Today
