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"Bien que la moitié des médecins généralistes belges indiquent que la semaine de travail idéale est de 38 à 40 heures, c'est la réalité pour seulement 17% d'entre eux."
C'est ce qui ressort d'un rapport belge sur la manière dont les médecins généralistes passent leur temps et vivent leur travail.
Le "Rapport : analyse du temps passé par les médecins généralistes" a été rédigé à la demande du ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, et sur ordre du Comité de planification de l'offre médicale du SPF Santé. Le rapport évalue également la vision future des médecins généralistes.
Les médecins généralistes sont en mode étalement. L'écart entre le temps de travail souhaité d'environ 40 heures par semaine, d'une part, et la semaine de travail réelle de 50 heures en moyenne, d'autre part, est important. Bien que la moitié des médecins généralistes indiquent que la semaine de travail idéale est de 38 à 40 heures, ce n'est la réalité que pour 17 % d'entre eux. Ce sont surtout les jeunes médecins dont la semaine de travail idéale de 38 à 40 heures correspond aux heures effectivement travaillées. Le nombre moyen d'heures effectivement travaillées augmente avec l'âge du médecin généraliste. Ce sont surtout les médecins plus âgés (hommes) qui travaillent actuellement plus de 60 heures par semaine. Il s'agit d'un facteur important à prendre en considération, sachant que 15 % des médecins généralistes prendront leur retraite dans un avenir proche. Ainsi, en termes d'engagement en temps, un jeune médecin n'absorbera pas l'ensemble des tâches d'un médecin retraité. La vision du "travail à temps plein" des jeunes générations de médecins généralistes est trop différente de celle de la génération la plus âgée. Par conséquent, les trois quarts des médecins généralistes indiquent que la charge de travail est "élevée" ou "très élevée". Selon la majorité des généralistes, le manque de confrères dans la région en est la cause, mais ce lien n'est pas confirmé par la densité réelle de médecins dans une zone géographique.
Cette charge de travail élevée se traduit également par des conditions spécifiques pour l'admission de nouveaux patients dans le cabinet. Près d'un cinquième (17%) des médecins généralistes ont instauré un arrêt du patient. La majorité des généralistes (58%) n'acceptent de nouveaux patients que sous certaines conditions. Enfin, encore 25 % des généralistes indiquent qu'ils acceptent de nouveaux patients volontairement et sans conditions. En savoir plus
L’équipe de rédaction Tempo Today
