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« Il y a beaucoup de confiance dans les médecins. Cette confiance est un atout majeur et doit être préservée », explique Peter Paul Van Benthem, président de la Fédération néerlandaise des médecins spécialistes.
« Si un médecin n'est pas d'accord avec l'évaluation que nos équipes d'experts font du travail scientifique sous-jacent et des recommandations qui en découlent, il est bien sûr toujours possible d'en parler à ces équipes d'experts. Ils examineront ensuite attentivement la problématique et adapteront leurs recommandations si nécessaire. La négation, la déformation ou l'interprétation délibérément erronée de faits scientifiques n'ont rien à voir avec un "débat scientifique". »
« La Fédération a décidé d'accorder le moins d'attention possible aux médecins qui diffusent des informations incorrectes et douteuses via les médias sociaux. Leur prêter attention revient à offrir une plateforme aux "désinformateurs". Le fait de réfuter la désinformation en ligne a souvent pour conséquence une avalanche de réactions, qui aboutit à une discussion "oui/non" avec des personnes non médicales. Il est donc de plus en plus difficile de savoir quelles sont les informations correctes. Nous ferions mieux de consacrer notre énergie à fournir des informations correctes qui ont été produites après un examen et une évaluation minutieuse de la recherche scientifique. Par exemple, lors d'une conversation personnelle dans le cabinet de consultation ou au marché hebdomadaire avec des personnes qui ont des questions sur la vaccination. Aller vers les personnes qui ont des doutes ou des craintes et prendre le temps de leur parler. »
« Des collègues racontent que des patients ont refusé un vaccin sur la base de la désinformation et se sont retrouvés à l'hôpital. La plupart des patients regrettent ensuite de ne pas avoir été vaccinés. Il y a quelque temps, l'Inspection générale de la santé et de la jeunesse (IGJ) a annoncé qu'elle avait écrit à 50 médecins et imposé une mesure à 10 d'entre eux, entre autres parce que ceux-ci ont donné des informations clairement erronées sur le coronavirus à leurs patients ou via les médias sociaux. Je soutiens l'IGJ dans son action. Comme le disais un collègue, « chaque patient que j'emmène à l'hôpital et qui n'est pas vacciné à cause de la désinformation d'un médecin me fait l'effet d'un coup de poignard dans le dos. »
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https://www.demedischspecialist.nl/blog/artsen-die-desinformatie-verspreiden
L’équipe de rédaction Tempo Today
